Mis à jour le 2 janvier 2014
Site Classé |
Nom |
SOURCES D'ARCIER A VAIRE-ARCIER |
Carte à |
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surface |
7.63 hectares |
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Extrait du texte officiel :
Sources d'Arcier et leurs abords, délimités par la grande source au sud, sur la
parcelle n° 304, le chemin dit « Allée des Sources » jusqu'à la source
Bergeret, le ruisseau jusqu'à son intersection avec le chemin de Chalèze à
Arcier, le chemin de Chalèze à Arcier jusqu'à son intersection avec la limite
ouest de la parcelle n° 275, les limites ouest des parcelles n° 275, 284, 285,
287 et la limite sud de la parcelle n° 287 jusqu'à la grande source (parcelles
n° 275, 276, 280 à 301, 304 du cadastre).
(S. Cl. : 13 janvier 1947)
Description :
Adossées au pied d'un talus abrupt et boisé haut de plus de 200 mètres, dans un vaste
cirque rocailleux, sourdent les trois sources alimentant le ruisseau d’Arcier
qui se jette dans le Doubs quelques centaines de mètres plus loin. Ces sources
sont alimentées par les eaux du plateau de Nancray et plus particulièrement
par le marais de Saône. Elles furent captées par les Romains pour alimenter en
eau la ville de Besançon. Ils construisirent un aqueduc maçonné et voûté de
1,62 mètre de profondeur par 0,85 mètre de largeur et qui débouche quelques
10 kilomètres plus loin vraisemblablement dans les abords immédiats de la
Porte Noire. L’ouvrage construit sous le règne de Marc-Aurèle probablement
avant l’an 167 fut détruit au V° siècle lors des invasions barbares. La présence
d’un fort débit d’eau a permis une longue occupation industrielle sur le
site, une papeterie est mentionnée en 1543 et de nombreux établissements se
succèdent dans ce lieu jusqu’en 1839, date de l’expropriation des sources
par la ville de Besançon. Seule une pisciculture occupe les lieux
aujourd’hui. De nombreuses études dont les premières datent de 1681, furent
engagées pour alimenter la ville à nouveau par cette source. Elles déterminèrent
que la construction d’un nouvel ouvrage serait plus avantageuse que la
restauration de l’aqueduc romain. Il fut réalisé de 1850 à 1854. Les réservoirs
sont situés dans la ville, rues du Palais et du Fort Griffon.
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La surface indiquée dans le tableau est celle mesurée sur la carte du système
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