Mis à jour le 2 janvier 2014
| Site Inscrit |
| Nom |
ENSEMBLE URBAIN DE DOLE |
Carte à |
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surface |
222.57 hectares |
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Extrait du texte officiel :
Ensemble urbain délimité comme suit en partant du point S du plan annexé à l’arrêté
: l’intersection du chemin de halage de la rive droite du Doubs et du chemin
en escalier prolongeant la rue du Docteur-Roch dans l’axe nord-est-sud-est, le
chemin en escalier, la rue du Docteur-Roch jusqu’à l’avenue de Chalon,
l’avenue de Chalon jusqu’à la rue Sombardier, la rue Sombardier jusqu’à
la rue du Général-Labiche jusqu’à l’avenue de Paris, l’avenue de Paris
jusqu’à la rue Simon-Bernard, la rue Simon-Bernard jusqu’à la rue du
Mont-Roland, la rue du Mont-Roland jusqu’à l’avenue du Président-Wilson,
l’avenue du Président-Wilson jusqu’à l’avenue de Gray, l’avenue de
Gray jusqu’à la rue Pierre-Curie, l’avenue Pierre-Curie jusqu’à la rue
Gaudard, la rue Gaudard jusqu’à la R.N. n° 73 (faubourg de Besançon), la
R.N. n° 73 (faubourg de Besançon) jusqu’à la rue Anatole Amoudru, la rue
Anatole Amoudru jusqu’à la rue du Général-Malet, la rue du Général-Malet
jusqu’à la voie ferrée, ligne de Poligny, la voie ferrée, ligne de Poligny
jusqu’au pont du canal de Charles-Quint, le canal de Charles Quint jusqu’à
sa jonction avec le Doubs, le Doubs jusqu’au pont de la voie ferrée ligne de
Poligny enjambant la rivière, la voie ferrée de la ligne de Poligny jusqu’à
la rue Charles Blind, la rue Charles Blind jusqu’à la rue Raymond-Braillard,
la rue Raymond-Braillard jusqu’à son intersection avec la rue Feuvrier, la
rue Feuvrier jusqu’à l’avenue de la Beduge, l’avenue de la Beduge
jusqu’au chemin du Boichot, le chemin du Boichot jusqu’à l’église du
Sacré-Coeur, le chemin vicinal partant du chemin du Boichot au dos du choeur de
l’église, le chemin privé de deux haies commençant à la fin du précédent
chemin vicinal, contournant la propriété de M. Francioli et aboutissant à
l’impasse partant de la rue de Crissey et finissant à la voie ferrée en face
de la gare de la Beduge, l’impasse jusqu’à la rue de Crissey, la rue de
Crissey jusqu’au bâtiment des bureaux des Ponts et Chaussées, le passage
existant entre les bureaux et ateliers des Ponts et Chaussées, reliant la rue
de Crissey et le chemin de la Fenotte, le chemin de la Fenotte jusqu’au chemin
aboutissant dans le prolongement de la rue Alexis-Cordienne, le prolongement de
la rue Alexis-Cordienne jusqu’au début de cette rue, le chemin commençant au
début de la rue Alexis-Cordienne et finissant au bord de la rive gauche du
Doubs en face de la rue du Docteur-Roch.
(S. Ins. : 6 avril 1971)
Description :
Le centre historique de Dole est groupé en rive droite du canal du Rhône au Rhin. Situé
dans un ample amphithéâtre dominant le Doubs et ses canaux, la ville ancienne
est blottie autour de l’église Notre-Dame. Ses rues étroites, tortueuses et
d’un accès difficile, ses maisons et hôtels particuliers des XV° au XVIII°
siècles, ses édifices publics prestigieux reflètent de son statut de capitale
de la province pendant de nombreux siècles avant d’être évincée par Louis
XIV après la conquête de la Franche-Comté. Grand carrefour commercial et au
rayonnement considérable, son école de droit comptait 800 élèves au XV° siècle.
D’origine vraisemblablement antique la ville médiévale s’est constituée
autour d’une forteresse édifiée au XI° siècle et détruite au XV° siècle.
L’empereur Charles Quint fit appel à l’ingénieur italien Précipiano pour
reconstruire les remparts détruits en même temps que le château. De cette époque
qui marque le développement considérable de la cité, de grands travaux ont été
réalisés et marquent encore sa silhouette actuelle. On pourrait citer outre
l’église collégiale, l’Hôtel-Dieu dont la construction débute en 1613,
il passe pour être un des plus beaux édifices civils de France. La disparition
des remparts a profité à l’extension urbaine. Les parcs et jardins se sont
multipliés comme par exemple le jardin Philippe, le cours Saint-Mauriz ou
encore la promenade du Pasquier tracée plus tardivement suivant les plans de
Lenôtre. Les nombreux barrages jetés sur la rivière pour alimenter en eau les
moulins et autres forges empêchaient la navigation. Pour contourner le pôle
artisanal installés sur la rive gauche du Doubs, le canal Charles-Quint fut
ouvert en 1575 pour améliorer l’accès au port.
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