Certains secteurs de Franche Comté présentent des fonds géochimiques naturellement riches en métaux lourds, notamment en plomb et arsenic. Des études sont en cours dans le Nord Franche Comté pour évaluer l’éventuel impact sanitaire de la présence de ces métaux dans les sols. Les résultats ne sont pas encore disponibles à ce jour.
Plusieurs dizaines de cas de légionellose sont observés chaque année en Franche-Comté et la plus grande vigilance doit être portée sur les sources potentielles (dont les tours aéro-réfrigérées). 80 exploitants concernés.
Substances dangereuses : Objectif national de réduction de 30% des rejets de 6 substances : benzène, HAP, PCB/dioxines, arsenic, mercure et solvants chlorés à l’échéance 2013 par rapport aux émissions constatées en 2007. L’inventaire des établissements principaux émetteurs des substances considérées a été effectué au niveau régional. 7 établissements identifiés, 3 finalement retenus.
Sites potentiellement pollués par des substances radioactives (radium, tritium).
Le radium est un élément radioactif qui a été utilisé dans la première moitié du 20ème siècle dans l'industrie horlogère et l'instrumentation pour ses propriétés photoluminescentes. Il rentre en particulier dans la fabrication d'aiguilles et de cadrans de montres qui sont revêtues de peintures au radium jusqu'à la fin des années 60. Après cette période, il est progressivement remplacé par du tritium, autre élément radioactif, présentant les mêmes caractéristiques photoluminescentes mais moins radiotoxique. L'utilisation du tritium s'arrête en 2002.
Aujourd'hui, l'utilisation d'éléments radioactifs dans l'industrie horlogère n'est plus autorisée. Cependant, les sites où ont été utilisés et manipulés du radium ou du tritium peuvent potentiellement présenter des traces de contamination radioactive, si aucune opération de dépollution n'a été engagée. La Franche-Comté, berceau de l'horlogerie en France, est concernée par la problématique.
L'autorité de sureté nucléaire répertorie 8 sites comme potentiellement pollués par des substances radioactives (radium, tritium) 1 site dans le Doubs, 3 dans le Jura ,2 sites en Haute-Saône et 2 sites dans le territoire de Belfort. Chiffres à vérifier.
Parmi ces sites, deux présentent une contamination avérée à ce jour : Bernard Haenni à Charquemont et Lip (ancienne manufacture horlogère de Besançon). Un autre site a fait l'objet de travaux de décontamination (Universo à Besançon). Les surfaces et volumes concernés sont toutefois très petits.