Modes de vie, progrès et adaptation au changement climatique
Evoluer dans nos comportements individuels
L'énergie est et restera un des maillons essentiels du fonctionnement de nos sociétés. Néanmoins, la vision que l'on en a et notre façon de la consommer doivent évoluer pour limiter la dépendance aux énergies fossiles, et leur impact direct sur notre environnement. Les progrès technologiques vont nous aider marginalement à moins consommer d'énergie, mais la prise de conscience individuelle reste la clé de voûte permettant de réduire significativement les consommations énergétiques et d'atteindre les objectifs de réduction de 20 % de consommation énergétique d'ici à 2050.
Les changements climatiques : anticiper pour s'adapter
Quelle que soit l'activité humaine en question, elle subira un impact, plus ou moins marqué et plus ou moins rapide du fait des changements climatiques prévisibles. Même s‘il est difficile à l'heure actuelle d'anticiper précisément l'évolution du climat et les conséquences que cela pourra avoir sur l'environnement franc-comtois, il est nécessaire de faire évoluer, parfois de façon conséquente, les pratiques en se basant sur les travaux scientifiques actuels. De fait, en fonction de l'activité, de sa localisation, et de l'évolution climatique, les impacts ne seront pas les mêmes. Les secteurs d'activités listés précédemment ont d'ores et déjà intégré les changements climatiques dans leurs travaux prospectifs pour trouver des solutions opérationnelles (localisation des secteurs de développement urbain, travaux prospectifs sur la répartition des essences forestières, travaux sur la recherche de nouvelles sources d'alimentation en eau,...).
Indicateurs
Consommation d'énergie primaire [1]
La consommation d'énergie primaire est égale à l'ensemble des consommations d'énergie liées à l'activité humaine sous forme primaire (c'est-à-dire non transformée après extraction).
Indicateur SRCAE
Emissions de gaz à effet de serre par secteur d'activité [2]
Les gaz à effet de serre (GES) sont nécessaires à la vie sur terre. Ils empêchent en effet certains rayonnements solaires d’être renvoyés de la Terre vers l’espace, ce qui participe au maintien d’une température moyenne sur notre planète de l’ordre de 15°C. Sans eux, la température moyenne ne serait que de -18°C. Cependant, les GES d’origine anthropique pourraient être à l’origine d’un dérèglement du climat, du fait de l’augmentation forte et rapide de leur proportion dans l’atmosphère.
SRCAE Franche-Comté