Secteurs agricoles périurbains

Définition et problématiques en lien

Dans un contexte régional où l'on observe un développement démographique et économique fort à moyen sur les principales agglomérations, les demandes en foncier urbanisable à vocation d'activité ou d'habitat croissent également. Cependant, les terrains les plus prisés sont les secteurs agricoles périurbains qui représentent à la fois des secteurs facilement urbanisables pour les aménageurs et peuvent représenter une manne financière non négligeable pour les propriétaires terriens.

C'est la consommation non réfléchie de ces espaces qui est à la base du phénomène d'étalement urbain et qui génère des impacts forts sur l'environnement au sens large du terme.

Il convient donc d'identifier ces milieux agricoles et d'alerter les porteurs de projets de l'importance stratégique qu'ils représentent afin de limiter fortement leur disparition. La mise en œuvre des politiques d'aménagement du territoire de ces 10 dernières années (depuis la loi SRU, puis les deux lois Grenelle) place la consommation d'espace et notamment des terres agricoles périurbaines au cœur des enjeux.

Points clés

• disparition de terres potentiellement d'une grande qualité agronomique pour lesquelles l'artificialisation rend leur modification irréversible,
• engorgement des infrastructures de déplacement et augmentation des distances à parcourir pour accéder aux emplois et aux services, générant des rejets de polluants et de gaz à effet de serre ainsi qu'une consommation d'énergies fossiles accrue.
• multiplication des maisons individuelles favorisée par l'acquisition de foncier moins onéreux
• banalisation des paysages et des entrées de villes avec la multiplication des zones d'activités
• investissements publics pour amener les réseaux (eau, assainissement, énergie, internet)