Mis à jour le 2 janvier 2014
| Site Classé |
| Nom |
SITE CISTERTIEN DE MONTIGNY-LES-CHERLIEU |
Carte à |
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surface |
347.03 hectares |
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Extrait du texte officiel :
Ancienne abbaye cistercienne de Cherlieu ; tableau d’assemblage :
point de départ : situé à l’intersection du chemin communal de
Cherlieu à Melin et de la route forestière ; la route forestière ;
la limite entre la commune de Montigny-les-Cherlieu et la commune de Bougey
jusqu’à son intersection avec la rivière l’Ougeotte ; le cours de
l’Ougeotte jusqu’à la voie communale n° 3 de Noroy-les-Jussey à Bougey.
Section ZK : la traversée de la voie communale n° 3 ; la rive de la
rivière l’Ougeotte longeant la parcelle n° 24 ; une ligne fictive (en
partie) déterminé par l’angle sud-ouest de la parcelle n° 24 et l’angle
est de la parcelle n° 20 jusqu’à son intersection avec la voie communale n°
1 de Vitrey-sur-Mance à Bougey ; la voie communale n° 1 de
Vitrey-sur-Mance à Bougey. Section ZL : la voie communale n° 1 de
Vitrey-sur-Mance à Bougey ; Le chemin d’exploitation n° 17 ; la
limite est de la parcelle n° 24 ; la limite sud des parcelles n° 24 et 25 ;
la traversée de la voie communale n° 2 de Montigny à Cherlieu. Tableau
d’assemblage : la limite entre les sectionE7 et F3 ; la limite entre
les communes de Montigny-les-Cherlieu et de Preigney ; la limite entre les
sections E4 et E5 ; le chemin communal de Cherlieu à Melin jusqu’au
point de départ.
(S. Cl. : 30 avril 1997).
Description :
Fondé au XII° siècle par des moines venus de Clairvaux en Champagne, l’ensemble
cistercien est resté prospère jusqu’au XVI° siècle. Construits entre 1150
et 1220, l’église et le cloître sont incendiés et pillés la veille de Pâques
1569. L’abbaye ne s’en relèvera que difficilement et pour peu de temps. En
effet, reconstruite entre 1599 et 1636, elle est a nouveau mise à sac en 1637
par les Suédois de Weimar et en 1641 par les Français. Au XVII° siècle et
surtout au XVIII° siècle une partie des bâtiments sont reconstruits et la
prospérité semble renaître. Mais la période précédent la révolution française
est localement mouvementée du fait du dernier abbé qui exploite la population
locale. Aux premiers jours des évènements révolutionnaires, les derniers
moines sont chassé et les biens de
l’abbaye vendus. Les cinquante années suivant cette période, l’église et
le cloître sont partiellement détruits, les pierres servant à la construction
des maisons des villages alentours. Aujourd’hui, il ne reste de l’église
que la ruine d’un mur du transept et deux portions d’arc du cloître. Les
anciens communs monastiques sont devenus des bâtiments agricoles.
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