Favoriser le renouvellement urbain

Pour enrayer la consommation d'espaces naturels et agricoles périurbains, il est crucial de développer l’urbain tout en limitant l'artificialisation des sols. Pour ce faire, une des solutions les plus adaptées est de « renouveler la ville sur elle-même » afin de l'adapter aux évolutions des sociétés actuelles. Cette démarche passe notamment par la mobilisation des dents creuses, en valorisant par exemple d’anciennes friches industrielles ou urbaines. Cette solution permet de proposer une dynamique positive au développement urbain, en ouvrant de nouveaux espaces à l'urbanisation dans l’enveloppe existante, et de n'ouvrir à l'urbanisation des espaces agricoles ou naturels que si les disponibilités foncières dans les zones déjà urbanisées sont réduites ou inexistantes. Cette démarche suppose de travailler à des formes urbaines innovantes  et attractives (en termes de densité, de mixité fonctionnelle, de place de la nature en ville, de qualité des espaces publics,...), répondant à divers types de parcours résidentiels.

Ce renouvellement urbain passe par une priorisation des secteurs desservis de façon efficace par les transports en commun, afin de favoriser leur usage et de limiter celui de la voiture individuelle.

La mise en œuvre de ces solutions suppose l'émergence rapide de démarches novatrices et exemplaires à différentes échelles (pâté de maison, quartier, artère principale,...). L'exemplarité doit permettre de démontrer la faisabilité économique de ces solutions et la qualité de vie liée à ces modes nouveaux. Il est donc nécessaire de développer au plus vite certains « exemples » pour démontrer ce que peuvent revêtir ces nouvelles formes urbaines et cette nouvelle façon de  vivre.

Actuellement des démarches d'urbanisme durable commencent à émerger à échelle régionale, soutenues par les acteurs locaux (CAUE notamment) :

  • Le quartier des Prés-la-Côte à Lure (Haute-Saône)
  • l'éco-quartier de vieux Charmont à Sochaux (Doubs)
  • ...

Indicateurs

Part d’habitat individuel dans le logement neuf

L’habitat individuel apparait comme la forme urbaine la plus consommatrice d’espace. Son emprise au sol est importante et mobilise des surfaces importantes.

Le Grenelle, à travers la réglementation par les documents d'urbanisme, tend à limiter les surfaces agricoles et naturelles consommées au profit de l'urbanisation. Aussi, les politiques publiques d'aménagements aspirent à  une sobriété de consommation d'espace par densification des enveloppes urbaines existantes. Cette densification passe notamment par de la création d'habitats groupés.

 

Valeur de référence: 
67.70
Unité: 
part : %
Année de référence: 
2012
Type d'indicateur: 
Pression
Fréquence de mise à jour: 
tous les 4 ans
Objectif de l'indicateur: 
Evaluer l’évolution des formes urbaines
Sources: 

MEDDE, SOeS, Sit@del2 (logements autorisés en date réelle)

Tendance attendue: 
>Négatif